mardi 21 février 2012

Une année musicale

J'ai programmé cette année une série de concerts de groupes que j'adore.
Au programme, Simple Minds au Casino de Paris le 27 février, Roger Daltrey à l'Olympia le 15 mars, King Charles et Charlie Winston à La Défense le 17 mars, Grimes à la Flèche d'Or le 16 mai, les Waterboys au Bataclan le 24 mai et Radiohead aux Arènes de Nîmes le 10 juillet.
En quelques mois, je traverserai ainsi 60 ans de musique puisque Roger Daltrey a débuté dans les années 60 avec les Who, Simple Minds a débuté dans les années 70, Waterboys dans les années 80, Radiohead dans les années 90,
Charlie Winston dans les années 2000 et Grimes dans les années 2010.
Des groupes classiques typés 50's ou 60's, il me manquait un grand que je tenais absolument à voir. Après les Stones, les Who (magnifique concert au festival Rock Odyssey à Osaka entre Ulfuls, Paul Weller et Aerosmith en 2004), Ray Charles, BB King, John Fogerty ou Gainsbourg et Dutronc pour les frenchies, mes rêves ont été comblés grâce au passage de Paul Mc Cartney à Paris.

30/11/11 Paul Mc Cartney à Bercy
“And in the end, the love you take,
is equal to the love you make”


Une des rares fois où John Lennon a complimenté son compère Paul Mc Cartney, c’est à propos de cette phrase qu’il trouvait littéralement cosmique et philosophique.
Ces paroles clôturent l’album Abbey Road des Beatles sur le morceau « The End » qui est chronologiquement le dernier morceau enregistré par le groupe en studio.
C’est sur cette bande son que le concert de Paul Mc Cartney a débuté hier et c’est en interprétant ce chef d’œuvre que l’artiste repartira 3 heures plus tard…
Inutile de le cacher, Macca, à 69 ans, n’est plus très jeune et n’a jamais vraiment bougé sur scène, loin des frasques de son confrère Mick Jagger, capable de faire 3 tours de stade en 2 chansons.
Oui mais voilà, même si Macca ne bouge pas beaucoup, il joue comme un dieu une multitude d’instruments allant du Ukulélé (Something en hommage à son ami Georges) à une vieille Gibson customisée (Reprise de Foxy Lady de son autre ami Jimi Hendrix, « un très bon musicien » dixit en français ; oui Paul, on veut bien te croire…) en passant par la … Mandoline !
Et perso, c’est le Paul Mc Cartney seul à la guitare folk qui, devant un Bercy plein à craquer et totalement silencieux, interprète Blackbird et surtout Here Today en hommage à son ami John qui me font réellement frémir de bonheur.
Dans ces instants magiques, le bonheur était d’ailleurs bien palpable hier soir sur tous les visages.
Drôle, généreux, sincère, talentueux, chaleureux ; les superlatifs me manqueront pour décrire cette légende qui a su nous faire partager un moment merveilleux et inoubliable.

Setlist : Hello Goodbye, Junior's Farm, All My Loving, Jet, Drive My Car, Sing the Changes,The Night before, Let Me Roll It, Paperback Writer, The Long and Winding Road, Come and Get It, 1985, Maybe I'm Amazed, San Francisco Bay Blues, I've Just Seen a Face, I Will, Blackbird, Here Today, Dance Tonight, Michelle, Mrs Vanderbilt, Eleanor Rigby, Something, Band on the Run, Obladi Oblada, Back in the USSR, I've Got a Feeling, A Day in the Life / Give Peace a Chance, Let It Be, Live and Let Die, Hey Jude - The Word / All You Need is Love, Day Tripper, Get Back - Yesterday, Helter Skelter, Golden Slumbers / Carry That Weight / The End

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