mardi 28 février 2012

Simple Minds au Casino de Paris 27/02/12


Retour aux sources

Simple Minds était hier soir au Casino de Paris dans le cadre de sa tournée 5X5.
Cette tournée offre la même setlist interprétée dans 16 magnifiques salles européennes et composée de morceaux issus des 5 premiers albums où toute la genèse du son Simple Minds se met peu à peu en place pour aboutir à un 6ème album Sparkle in the Rain dont nous n’aurons malheureusement droit à aucun morceau. Dommage, car imaginons un instant une tournée des Simple Minds, nommée 4X6 avec 4 morceaux des 6 premiers albums donc, avec comme chute finale un bon Waterfront, ne serait-ce pas là un concert idyllique?
Mais je ne ferai pas la fine bouche car justement, épuré des gros succès parfois un peu lourdingue (il faut le reconnaître) il n’y avait là aucune soupe… Que du bon, que les désormais quinquagénaires fans des débuts sont venus écouter religieusement dans ce magnifique Casino de Paris à taille humaine et si proche du groupe.
Simple Minds se fait plaisir et donne à cette soirée mémorable une ambiance quasi sacrale pour les mélomanes présents et heureux d’écouter des perles comme Themes For Great Cities ou le génialissime New Gold Dream qui clôture en beauté ces 2h30 de grand show.
Et quel son ! Fidèle aux années post punk, on revient, en fermant les yeux, 30 ans en arrière. Dans ce flashback savamment orchestré, les nappes de synthé redeviennent atmosphériques, le jeu basse batterie puissant se répète jusqu’à la transe, et la guitare flottante de Charlie Burchill survole la scène emportée par la voix du maître Jim Kerr dans un tourbillon sonique flamboyant.
Que du bonheur !

Setlist : I Travel / Today I Died Again / 70 Cities / Scar/ Wasteland / Fear Of Gods / Love Song / Life In a Day / Pleasantly Disturbed / In Your Room / The American / Celebrate / Sweat In Bullet / Calling Your Name / Changeling / Factory / Premonition / King Is White / Promised You A Miracle / Someone Somewhere in Summertime / Themes For Great Cities / Glittering Prize / Someone / Chelsea Girl / New Gold Dream




Interview de Jim Kerr sur BFM TV

mardi 21 février 2012

Une année musicale

J'ai programmé cette année une série de concerts de groupes que j'adore.
Au programme, Simple Minds au Casino de Paris le 27 février, Roger Daltrey à l'Olympia le 15 mars, King Charles et Charlie Winston à La Défense le 17 mars, Grimes à la Flèche d'Or le 16 mai, les Waterboys au Bataclan le 24 mai et Radiohead aux Arènes de Nîmes le 10 juillet.
En quelques mois, je traverserai ainsi 60 ans de musique puisque Roger Daltrey a débuté dans les années 60 avec les Who, Simple Minds a débuté dans les années 70, Waterboys dans les années 80, Radiohead dans les années 90,
Charlie Winston dans les années 2000 et Grimes dans les années 2010.
Des groupes classiques typés 50's ou 60's, il me manquait un grand que je tenais absolument à voir. Après les Stones, les Who (magnifique concert au festival Rock Odyssey à Osaka entre Ulfuls, Paul Weller et Aerosmith en 2004), Ray Charles, BB King, John Fogerty ou Gainsbourg et Dutronc pour les frenchies, mes rêves ont été comblés grâce au passage de Paul Mc Cartney à Paris.

30/11/11 Paul Mc Cartney à Bercy
“And in the end, the love you take,
is equal to the love you make”


Une des rares fois où John Lennon a complimenté son compère Paul Mc Cartney, c’est à propos de cette phrase qu’il trouvait littéralement cosmique et philosophique.
Ces paroles clôturent l’album Abbey Road des Beatles sur le morceau « The End » qui est chronologiquement le dernier morceau enregistré par le groupe en studio.
C’est sur cette bande son que le concert de Paul Mc Cartney a débuté hier et c’est en interprétant ce chef d’œuvre que l’artiste repartira 3 heures plus tard…
Inutile de le cacher, Macca, à 69 ans, n’est plus très jeune et n’a jamais vraiment bougé sur scène, loin des frasques de son confrère Mick Jagger, capable de faire 3 tours de stade en 2 chansons.
Oui mais voilà, même si Macca ne bouge pas beaucoup, il joue comme un dieu une multitude d’instruments allant du Ukulélé (Something en hommage à son ami Georges) à une vieille Gibson customisée (Reprise de Foxy Lady de son autre ami Jimi Hendrix, « un très bon musicien » dixit en français ; oui Paul, on veut bien te croire…) en passant par la … Mandoline !
Et perso, c’est le Paul Mc Cartney seul à la guitare folk qui, devant un Bercy plein à craquer et totalement silencieux, interprète Blackbird et surtout Here Today en hommage à son ami John qui me font réellement frémir de bonheur.
Dans ces instants magiques, le bonheur était d’ailleurs bien palpable hier soir sur tous les visages.
Drôle, généreux, sincère, talentueux, chaleureux ; les superlatifs me manqueront pour décrire cette légende qui a su nous faire partager un moment merveilleux et inoubliable.

Setlist : Hello Goodbye, Junior's Farm, All My Loving, Jet, Drive My Car, Sing the Changes,The Night before, Let Me Roll It, Paperback Writer, The Long and Winding Road, Come and Get It, 1985, Maybe I'm Amazed, San Francisco Bay Blues, I've Just Seen a Face, I Will, Blackbird, Here Today, Dance Tonight, Michelle, Mrs Vanderbilt, Eleanor Rigby, Something, Band on the Run, Obladi Oblada, Back in the USSR, I've Got a Feeling, A Day in the Life / Give Peace a Chance, Let It Be, Live and Let Die, Hey Jude - The Word / All You Need is Love, Day Tripper, Get Back - Yesterday, Helter Skelter, Golden Slumbers / Carry That Weight / The End