lundi 8 septembre 2008

コンビニ Combini

Ces magasins indispensables, incontournables et omniprésents dans les mégapoles et les endroits les plus reculés sont ouverts 24/24. Avec le décalage horaire, mes premières nuits japonaises commencent systématiquement par la visite d’un combini vers 4 ou 5h00 du matin. Rien de tel pour prendre la température ambiante en repérant les produits tendances, les sorties vidéo, les jouets, les magazines, et c...
Vous avez oublié votre brosse à dent, envie d’un café, besoin d’une chemise, de sushis, d’un cheesecake, lire les couvertures des magazines people, envoyer un colis ou retirer de l’argent, le dévoué personnel du combini sera là pour vous sauver en vous gratifiant d’un chaleureux Irasshaimase (sorte de « bienvenue Ô toi vénérable client visiteur !"). Un peu plus chers qu’un supermarché normal, ces combinis offrent des produits de bonne qualité avec un personnel irréprochable et toujours prêt à vous servir. Les voyageurs étrangers pourront y trouver un plat avec ses couverts à toute heure pour 2 ou 3 euros et surtout retirer de l’argent avec une carte visa par exemple (ce que ne font pas les banques japonaises en général). Ci-dessous des photos de combinis à Osaka et à Chino dans la préfecture de Nagano.





mardi 17 juin 2008

温泉 Onsen

En tant que gaijin, entrer pour la première fois dans un onsen n’est pas chose aisée.
Imaginer se retrouver seul et nu à l’autre bout du monde, avec la peur d’être dévisagé au moindre faux pas dans un rite ancestral pratiqué par les japonais de la naissance à la mort peut paraître effrayant. Voici donc quelques conseils simples pour vous aider à surmonter cette peur engendrée par l’ignorance.
Première chose. Il est fondamental pour tout gaijin qui tente de comprendre la pensée japonaise, de vivre l’expérience du onsen, summum de la relaxation et du bien être.
Lorsqu’on entre dans l’établissement, on quitte obligatoirement ses chaussures que l’on met dans un a casier adéquat à l’entrée. On passe à l’accueil pour se faire remettre son numéro qui donnera droit à l’uniforme que tout le monde porte autour de soi. Généralement, cet uniforme ressemble à un pyjama très kitsch de couleur bleue pour les hommes et rose pour les femmes.
Une fois habillé de la sorte, on peut entrer dans la salle en commençant par le rituel du lavage.
Il est important de prendre l’entrée bleue pour les hommes, car l’entrée rose est pour les femmes. Je sais. Ça pourrait paraître tentant d’aller jeter un coup d’œil de ce côté-ci, mais je ne le recommande à personne. Imaginez les gros titres de la presse le lendemain avec votre photo en première page ; "Scandale dans le onsen! Un gaijin malotru sème la panique en entrant chez les femmes!"
Une fois dans le onsen, ne jamais aller directement dans le bain sous peine de faire une nouvelle fois parler de soi. Première chose à faire, se laver. On s’assoit sur le tabouret en bois et on se lave en frottant fort et longtemps, comme ses voisins de bain. On se rince minutieusement. Voilà ! On est prêt pour le plongeon.
Et là, on a l’embarras du choix : bains au charbon, aux plantes, à 42°, à 10°, extérieurs, électriques (oui oui je vous assure que les picotements surprennent), piscines, jacuzzis, hammam au thé vert, sauna, et c… On fait un tour et on est séché…
Rien de mieux qu'une petite sieste. On sort du onsen pour se relaxer dans un lit individuel avec télé et jeux vidéo. On peut également se faire faire un massage, aller au restaurant, pousser la chansonnette au karaoké (je vous assure qu'un gaijin chantant en japonais en pyjama devant un parterre de vieux japonais médusés fait toujours sensation) ou déguster une glace au sésame allongé sur les tatamis.
Bon, j’y retourne, de toute manière j’ai tout mon temps, le bain est ouvert 24/24.
Que du bonheur !

Photos prises à Suwa en 2006 (J’étais seul : c’est très rare).

On se lave d’abord sur ces tabourets en bois :



On plonge ensuite dans le bain :



Un petit tour dehors :



Pour finir, rasage, séchage et after-shave ; on peut ressortir aussi nickel que tout japonais qui se respecte :

mercredi 21 mai 2008

いただきます。

いただきます (itadakimasu) est la formule de politesse intraduisible que l'on prononce avant de manger.
Contrairement à beaucoup de pays, un français gourmand ne sera jamais malheureux au Japon.
Selon les régions, tout comme en France, il existe un grand nombre de spécialités.
La cuisine coréenne que j'affectionne particulièrement est également à découvrir.
Même la "Junk food" mérite le détour!
Voici quelques exemples qui vous mettront en appétit :

Restaurant japonais à Hiroshima :



Sashimis à Chino city (Province de Nagano) :





Sushis à Kanda (quartier de Tokyo) :



à droite un sushi aux oursins (mes préférés)


Sushis à Hiroshima :



Okonomiyakis à Hiroshima :





"Junk food" chez Mos Burger :

Le riz grillé remplace le pain dans ce délicieux hamburger :


Dessert spécial à base d'haricots rouges, de mochi et de glace au thé vert :


Bento (repas préparé pour le voyage) dans le Shinkansen (train rapide japonais) :



Ramen au miso à Suwa :



Grillades en bord de mer à Wakayama



Yakiniku (barbecue coréen) à volonté à Shibuya (quartier de Tokyo) :



Tartare coréen (très différent de notre steak tartare national) :


"Family Restaurant" d'inspiration chinoise :



Dîner à la maison :



Restaurant français à Hiroshima :





mardi 8 janvier 2008

2008

Bonne année 2008, 明けましておめでとうございます!

Le 1er janvier, j'étais à Hiroshima pour chanter 2 chansons devant 500 personnes.
Le public était sympa.

Voici des extraits du concert :