jeudi 24 mai 2012

An Appointment with the Waterboys

Le Bataclan 24/05/2012

Si vous n’étiez pas au Bataclan hier soir, sachez que vous avez raté un concert immense, parfait, fantastique, pour résumer une claque pour tout mélomane ou musicien qui se respecte. Sachez aussi, que vous pourrez rattraper cette lacune, car Mike Scott nous a demandé à tous de revenir pour leur prochain concert à Paris lors du Rock en Seine fin août (c’est un scoop, ils ne sont pas encore annoncés). Et oui, Mike Scott nous l’a bien demandé à tous, car le public, hier soir, était littéralement fasciné. Il est rare de voir un public conquis, hypnotisé, chaleureux comme le public du Bataclan hier soir. Mais comment faire autrement avec 2 heures de merveilleuses mélodies jouées par des musiciens hors pair et un Mike Scott flamboyant. Avec ses 30 ans d’âge, la musique des Waterboys est à son apogée, et les chefs d’œuvre comme A Girl Called Johnny ou The Pan Within sonnent aujourd’hui à la perfection (un petit regret très personnel cependant ; pourquoi ne jouent-ils pas This is the sea ?).
La voix de Mike Scott du haut de ses 54 ans est intacte. Mike Scott a l’allure d’une rock star, la présence d’un acteur de théâtre, l’âme d’un poète et bien sûr la virtuosité d’un Guitar Hero. Son bras droit est lui aussi un virtuose. Il s’appelle Steve Wickham et joue du violon comme je n’avais encore jamais vu. Je pensais par exemple que le saxophone de A Girl Called Johnny était joué par un saxophone… Erreur ! Sur scène c’est Steve Wickham qui joue ce riff entêtant avec un violon au son de saxo !

La majeure partie des morceaux sonne rock et explose parfois sur Be My Enemy par exemple. Les Waterboys s’offrent même une escapade Rockabilly avec une reprise de At The Hop.
Parfois les choses se calment brièvement avec des balades comme The Girl in the Swing.
En milieu de concert le groupe devient théâtrale en portant des masques de la commedia dell'arte sur Mad as the Mist and Snow où Mike Scott termine sur la lecture d’un poème de William Butler Yeats. Les poèmes de cet auteur sont d’ailleurs le thème central de leur dernier album An Appointment With Mr Yeats. L’apothéose sera la fin du concert avec The Pan Within suivi en rappel par Don't Bang the Drum et The Whole of the Moon, le chef d’œuvre du groupe.
The Waterboys revient une seconde fois et termine son concert par Fisherman's Blues repris en cœur par le public conquis. Je repars quant à moi, heureux, avec un CD collector Cloud of sound, vendu uniquement dans les concerts et tiré en 5000 exemplaires signés de Mike Scott en personne.

Ce concert est une vraie claque que je recommande à tous si les Waterboys passent près de chez vous. Pour info, ils seront cet été au Festival du bout du monde sur la Presqu'île de Crozon et seront donc annoncés prochainement au Rock en Seine.







Setlist : The new life, Rags, Killing my heart, The Thrill Is Gone, A Girl Called Johnny, The Girl in the Swing, How Long Will I Love You?, White birds, Glastonbury Song, Mad as the Mist and Snow, Be My Enemy, At The Hop (Danny & The Juniors cover), Irish Airman, September 1913, The Pan Within, Lonesome old
Encore: Don't Bang the Drum, The Whole of the Moon
Encore 2: A Man Is in Love, Fisherman's Blues

jeudi 17 mai 2012

Painting by セブ (Sebu): The Whole of the Moon

Painting by セブ (Sebu): The Whole of the Moon: The Whole of the Moon - 2012 - acrylic on canvas 55 X 38

Grimes à la Flèche d'Or

Mercredi 16 mai 2012

Welcome to the future

Le concert débute à la fin du set de Doldrums.
Le groupe lance les boucles d’Oblivion et Grimes débarque sur scène, bouteille de Jack Daniels en main en sautillant et en tirant les personnes de la fosse sur la scène (moi compris… Drôle d’effet de se retrouver sur la scène avec Grimes !).
Le son s’arrête.
Doldrums vide la scène de son matériel et Grimes installe seule son synthé et ses micros en 5 minutes tapantes.

Il est 22h00.
Grimes prend quelques gorgées de Jack et lance Vanessa, que le public, connaisseur ovationne. Suivent deux nouveaux mixes d’Oblivion et de Genesis enchainés qui enflamment littéralement la Flèche d’Or : tout le monde danse et une partie du public monte sur scène.
De la pure folie collective que le service d’ordre arrête à la fin de ce troisième morceau en demandant au public de descendre. Grimes, seule, enchaine alors des superbes versions remixées pour le live de morceaux issus principalement de son album Visions (à l’exception de Heartbeats, un de mes préférés) ; Circumambient, Be A Body, Nightmusic ou Symphonia IX.
Le son est puissant, le public conquis ; Grimes a un énorme talent. On pense que le plaisir va durer mais le concert s’arrête brusquement.
Il est 23h00.
Déjà fini ? Malheureusement oui !
Excellent concert oui. Mais 1 heure… C’est trop court à mon goût, surtout avec une ambiance pareille. Heureux tout de même d’avoir vu Grimes dans une petite salle, car une chose est certaine : la petite Claire Boucher deviendra grande.
Mention spéciale pour les canadiens de Doldrums qui valaient eux aussi le détour.
Leur « Techno wave hypnotique » était en effet parfaite pour chauffer la salle et accommoder le son futuriste de Grimes.




Doldrums à la Flèche d'Or